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La ville vue par Ecofaubourgs

La ville à l’heure du changement.

Le média qui analyse et présages des mutations de la fabrique de la ville.

La ville à l’heure du changement.
Ceci est un super article de test, pour nous permettre de juger du design

La grève des éboueurs alerte sur l’augmentation du volume des déchets. Il y a urgence non seulement à adopter la stratégie zéro déchets mais aussi à appliquer le principe du pollueur payeur. Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci.

Ceci est mon premier h1 pour voir comment il rend

Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourri­ture et de stabilité de la biodiversité. Ceci peut être en gras. Leur but peut inclure le développement de cultures biorégionales contemporaines capables de célébrer la continuité de la vie où ils vivent, et de nouvelles formes de participations inter-régionales avec d’autres cultures basées sur notre apparte­nance mutuelle, en tant qu’espèce, à la biosphère.

Ici ce sera un titre 2 pour structurer notre texte

Transiter vers une société réhabitante, toutefois, requiert des change­ments fondamentaux dans la direction prise par les actuels systèmes économiques, politiques et sociaux.

« Les réhabitants veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourri­ture et de stabilité.

Transiter vers une société réhabitante, toutefois, requiert des change­ments fondamentaux dans la direction prise par les actuels systèmes économiques, politiques et sociaux.

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Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales.

Voilà une image sympa

Transiter vers une société réhabitante, toutefois, requiert des change­ments fondamentaux dans la direction prise par les actuels systèmes économiques, politiques et sociaux.

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Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci.

« Les réhabitants veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales »

Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ :

  1. Un premier point
  2. Un deuxieme
  3. Un troisieme
    1. Salut voila un exemple
    2. Ici aussi
    3. Helllo
  4. Voilà encore

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Ici une partie du texte en gras.

Des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourri­ture et de stabilité de la biodiversité. Leur but peut inclure le développement de cultures biorégionales contemporaines capables de célébrer la continuité de la vie où ils vivent, et de nouvelles formes de participations inter-régionales avec d’autres cultures basées sur notre apparte­nance mutuelle, en tant qu’espèce, à la biosphère.

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  • Une premier point
    • Ici
    • Et là
    • Pour voir
  • Un autre
    • Pour voir
    • Encore
  • Enfin voila

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Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourri­ture et de stabilité de la biodiversité.

Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de res­taurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourri­ture et de stabilité de la biodiversité.

09/01/2025
écrit par
Vidal Benchimol
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Ariane Vitalis : « Les créatifs culturels veulent tous transformer la société d’une manière ou d’une autre »

Il y a quinze ans, l’expression « créatifs culturels » faisait son apparition en France et désignait cette frange croissante de la population n’appartenant ni aux traditionnalistes, ni aux modernistes, mais frayant entre eux une troisième voie sensible à l’écologie, aux valeurs dites féminines, à la spiritualité et à l’implication sociale et citoyenne. Ils représenteraient aujourd’hui 25% de la population française etAriane Vitalis, sociologue, vient de leur consacrer un ouvrage aux Editions Yves Michel. Entretien. En 2000, une étude du sociologue Paul H. Ray et de la psychologue Sherry Ruth Anderson consacrait l’émergence aux Etats-Unis d’une alternative de poids à l’American way of life : les créatifs culturels ou créateurs de culture. Ces « acteurs du changement », dont les deux chercheurs estimaient la part à 24% de la population américaine (17% en France), étaient identifiés par quatre pôles de valeurs : l’écologie, l’ouverture aux valeurs féminines, la spiritualité et l’implication sociale. Agrégés dans une nébuleuse aux contours flous (il faut dire que l’expression vague de « créatifs culturels » n’aide pas à les identifier), ce sont les clients des AMAP, des marchés bios et des stages de médecine ayurvédique ; les néo-paysans ayant troqué une carrière d’ingénieur contre une activité d’éleveur bio davantage en accord avec leur idéal de sobriété ; mais aussi, à l’autre extrémité du spectre, les gérants de start-up où l’on promeut l’économie collaborative et la troisième révolution industrielle de Jeremy Rifkin.Quinze ans tout juste après la traduction en France de l’étude de Ray et Anderson, la sociologue Ariane Vitalis vient de consacrer un ouvrage au phénomène. Rencontre avec l’auteure de Les Créatifs Culturels : l’émergence d’une nouvelle conscience (éditions Yves Michel).Midionze - Une quinzaine d’années après la parution de l’étude de Ray et Anderson sur les créatifs culturels, comment ces derniers ont-ils évolué ?Ariane Vitalis - Les créatifs culturels ont beaucoup plus conscience qu’ils font partie d’une dynamique collective. Le sentiment de solitude qu’ils pouvaient ressentir est moins présent. La révolution numérique et les réseaux sociaux ont évidemment joué dans cette évolution : les créatifs culturels peuvent davantage se connecter les uns aux autres et se rencontrer.MO - Pour autant, l’expression « créatifs culturels » n’a jamais pris en France. Comment l’expliquez-vous ? Quels termes pourrait-on lui substituer ?AV - L’expression n’a pas pris car elle n’est pas suffisamment explicite, et n’évoque pas forcément le lien avec la transition. C’est différent aux Etats-Unis, où le terme est davantage pris en considération. En France, on parle plutôt d’acteurs du changement, de défricheurs ou de transitionneurs. Mais peu importe au fond que l’expression ne fasse pas tout de suite sens : les créatifs culturels ne sont pas obligés de se définir.MO - En France, le terme de bobo est-il une manière de les désigner ?AV -Le bobo est un créatif culturel, mais il ne définit pas le phénomène dans sa totalité. Chez les créatifs culturels, l’idée de spiritualité, de connaissance de soi est centrale. Or, elle demeure souvent superficielle chez les bobos. David Brooks, à qui l’on doit ce mot, définit le bobo comme un individu qui critique la culture capitaliste tout en en vivant...MO - Vous désignez comme créatifs culturels aussi bien le jeune homme issu d’école de commerce et montant une start-up dans l’économie collaborative que la quadragénaire quittant la ville pour faire de la permaculture. Qu’ont-ils en commun ?AV - Chez le premier domine l’idée que l’intégration au système peut permettre de le transformer de l’intérieur, tandis que d’autres créatifs culturels sont plus radicaux et opèrent un changement de vie. Mais tous veulent transformer la société d’une façon ou d’une autre. Ils partagent également des valeurs communes, telles que le sentiment d’urgence écologique, une volonté d’engagement, un élan vers la connaissance de soi, pour la consommation éthique, le développement durable, le bio, etc.MO - Vous désignez aussi les créatifs culturels comme ayant une vision « grand angle », holistique… AV - En effet. Ils ont une vision globale des crises, qu’ils perçoivent comme interconnectées. Ce sont des chantres du « Penser globalement, agir localement ». Ils ont pris conscience que les problèmes mondiaux affectent aussi des communautés locales.MO - Quelle part de la population française représentent-ils ?AV - En 2006, on estimait la part des créatifs culturels à 17%. Aujourd’hui, je dirais qu’ils sont environ 25%. Les valeurs des créatifs culturels ont progressé. L’expansion des restaurants végétariens en témoigne : il y a quelques années, être végétarien était difficile. C’est beaucoup moins le cas aujourd’hui. Idem pour le bio, qui s’est considérablement développé…MO - Les Créatifs culturels se trouveraient essentiellement chez les classes moyennes supérieures…AV - Dans l’étude de Ray et Anderson en effet, les créatifs culturels appartiennent majoritairement aux classes moyennes supérieures, qui ont fait des études, et qui peuvent se permettre d’acheter bio, par exemple. On n’est pas dans le cadre d’un militantisme classique porté par le prolétariat. On reste dans un certain milieu, mais il y a malgré tout une certaine hétérogénéité des classes sociales.MO - Quelle relation les créatifs culturels entretiennent-ils avec les nouvelles technologies et la nouvelle économie ? AV - La plupart des créatifs culturels ont un lien fort avec les technologies, qui leur permettent de travailler en réseau, de s’informer. Leur existence même est très liée aux nouvelles technologies de l’information et de la communication : elles leur ouvrent des possibilités en matière d’écologie, d’économie collaborative, d’innovations… Pourtant, certains radicaux se montrent plus critiques à leur égard et pointent notre aliénation aux outils technologiques. Cela peut aller jusqu’au refus pur et simple et à la déconnexion…MO - Dans votre ouvrage, vous faites la genèse des créatifs culturels. Quels grands courants culturels les ont inspirés ?AV - Ils se trouvent dans le droit fil des mouvements hippies et de la contre-culture des années 1950 à 1970, tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Les Diggers, la Beat Generation, les mouvements pacifistes constituent leur héritage le plus proche. Mais on peut remonter jusqu’au romantisme et au transcendentalisme, qui sont nés de part et d’autre de l’Atlantique au XIXe siècle en réaction à la modernité capitaliste. Les Romantiques aspiraient à une vie plus communautaire, plus fraternelle, en lien avec la nature et le sacré. Idem pour Thoreau et Emerson en Amérique : le mode de vie qu’ils appelaient de leurs vœux était aux antipodes de la société industrielle naissante.MO - Pour autant, certains créatifs culturels sont de plain pied dans l’économie de marché, notamment ceux qui promeuvent l’économie collaborative… AV - Comme je l’expliquais, les créatifs culturels adoptent une grande diversité de postures, qui vont de la décroissance à la volonté de créer un capitalisme plus « éthique » et plus vert. Dans leur version « capitaliste », les créatifs culturels penchent vers l’entreprenariat social, et manifestent une vraie volonté d’horizontaliser les rapports hiérarchiques.MO - Diriez-vous que Nuit debout est un mouvement de créatifs culturels ?AV - Je dirais oui… dans une certaine mesure. On y trouve quelques-uns de leurs modes d’action caractéristiques : potagers urbains, assemblées démocratiques, absence de leadership, etc. Mais les personnes qui participent à ce mouvement sont très variées. On y trouve aussi des profils plus enclins à une certaine violence. Chez les créatifs culturels, la non-violence, la connexion avec le spirituel, l’empathie et la douceur sont constitutifs de leur façon d’être.MO - Depuis l’apparition de l’expression « créatifs culturels », les émissions de gaz à effet de serre n’ont cessé de croître. L’extrême droite aussi. Les créatifs culturels seraient-ils voués à l’impuissance ?AV - Le problème des créatifs culturels est qu’ils manquent d’organisation et demeurent une minorité en France et en Occident. Le reste de la masse est lourd à mobiliser. Mais si leur impact reste minime, il n’est pas à négliger. Le succès du film Demain montre bien qu’il y a un engouement croissant pour les alternatives portées par les créatifs culturels. Reste alors la question du passage à l’acte.MO - Justement. Dans votre ouvrage, vous citez ces termes d’Olivier Penot-Lacassagne à propos de la contre-culture : « Ce que nous appelons contre-culture, écrit-il, est souvent dépourvu de culture et n’a de contre que le pittoresque que nous lui attribuons ». Pourrait-on en dire autant des créatifs culturels, dont beaucoup peinent à traduire leurs valeurs en actes ?AV - Pour certains créatifs culturels, en effet, l’élan vers l’écologie, l’empathie, la spiritualité, etc. est un simple effet de mode. Certains s’engagent dans ces chemins-là sans être convaincus au fond d’eux mêmes et on peut alors craindre qu’ils soient rattrapés par l’économie de marché. Mais il existe chez la grande majorité d’entre eux une vraie volonté de mettre en accord leurs pensées et leurs actes. Les Créatifs culturels sont très empathiques, ils se sentent en lien profond avec le monde.

créatifs culturels - yves michel

Ariane Vitalis - Les Créatifs culturels : l'émergence d'une nouvelle conscience, regards sur les acteurs d'un changement de société - Gap, éditions Yves Michel, 2016, 200 pages, 15 €

2016-06-06
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midionze
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Albi, vers l'autosuffisance alimentaire

Relocaliser la production agricole urbaine, rassurer les habitants sur le stock en cas de pénurie alimentaire en évitant la dépendance dans les transports : ces deux objectifs ont motivé la municipalité d'Albi de faire de cette commune de 52.000 habitants située en Midi-Pyrénées, une ville autosuffisante. « Quand on sert la main de son client, on est d'autant plus soucieux de lui vendre un produit de qualité », explique Jean-Miche Bouat, Maire-adjoint d'Albi, au développement durable et agriculture urbaine pour venter l'un des avantages de la vente directe. Pour viser l'autosuffisance alimentaire à l'horizon 2020, la mairie a préempté plusieurs hectares de terrains à seulement 15 minutes en vélo du centre ville. « 10 hectares sur les 73 hectares dédiés à ce projet ont déjà été rachetés. On fait de la permaculture, on octroie un hectare maximum par exploitant. On fonctionne comme un incubateur, les maraîchers urbains sont accueillis gratuitement pendant 2 ans. » Et déjà, 5 emplois ont été créés.Des jardins partagés disponibles gratuitement gérés par l'association les Incroyables comestibles offrent près de 10 hectares de surfaces agricoles dans l'espace public. Aussi, une plateforme collaborative est en réflexion pour permettre l'exploitation de jardins privés. « Il s'agit d'une problématique presque générationnelle. On réfléchit à mettre en contact des personnes âgées qui auraient des grands jardins dont ils ne peuvent plus s'occuper et des jardiniers volontaires. Il y a du lien social à mettre en place mais il faut avant tout installer un cadre juridique », explique Jean-Michel Bouat.Face au défi d'être autosuffisant en fruits et légumes dans un rayon de 60 kilomètres à l'horizon 2020, Jean-Michel Bouat ne le cache pas : « C'est surtout un pavé dans la mare que je lance ! Bien entendu je ne vais pas y arriver mais cela fait avancer les choses. Cette question soulève d'autres problématiques de la formation au partage de l'espace public et il faut aussi convaincre les agriculteurs « traditionnels » auprès desquels la démarche ne passe pas très bien. L'initiative permet de mettre ce sujet dans le débat public ».

2016-06-10
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Pour en finir avec la gloutonnerie urbaine

L'image d'une ville consommatrice, « gloutonne » qui s 'opposerait à une campagne productrice et nourricière semble peu à peu s'estomper, à la faveur des nombreuses initiatives qui se développent pour offrir davantage d'autosuffisance alimentaire aux villes. L'espace urbain veut mettre la main à la pâte pour fournir des produits agricoles. Une préoccupation d'autant plus nécessaire que d'ici 2050, près de 75 % de la population mondiale vivra en ville. La résilience alimentaire urbaine est-elle un vœu pieu ou une tendance bien concrète en passe de devenir une réalité?Vers la ville comestibleToits-terrasses, jardins potagers, fermes urbaines, les projets d' agriculture urbaine essaiment un peu partout en France depuis quelques années, après avoir connu un certain succès en Amérique du Nord à l'image de la Lufa Farm, première ferme urbaine construite en 2010 sur le toit d’un immeuble à Montréal. A Paris, l'un des engagements de la maire Anne Hidalgo est de végétaliser 100 hectares de surfaces parisiennes d'ici 2020 à travers l'appel à projets Parisculteurs soit 47 sites à verdir (parkings, toits, jardins, terrasses, surfaces au sol et en sous-sol). Les spécialistes du vert en ville se multiplient : Topager cultive des jardins potagers sur les toits, des toitures et des murs végétalisés, Sous les fraises vise l'exploitation de maraîchages urbains, Toits vivants, Le sens de l’Humus, V’île fertile ou Clinamen qui s'est notamment fait connaître en faisant paître des moutons à Saint-Denis.Aujourd'hui, rares sont les projets urbains qui n'incluent pas - peu ou prou - des jardins partagés dans leur programme… De quoi se demander si la végétalisation comestible n'est pas le nouveau mantra de la fabrique urbaine. « Il y a des initiatives très diverses : certaines sont de véritables laboratoires très utiles, d'autres semblent surfer sur un filon, explique Jean-Noël Consales, Maître de Conférences en Urbanisme, Aménagement du Territoire et Géographie à l'Université d'Aix-Marseille (AMU) et spécialiste des questions d'agriculture urbaine. La question de l'autosuffisance doit être posée car elle sous-tend des questions pour construire une ville plus durable ».Quelques villes tentent d'aller encore plus loin. Ainsi, la ville de Todmorgen a pour objectif depuis 2008 de parvenir à l’autonomie alimentaire d’ici à 2018. C'est là que né le mouvement des Incroyables comestibles qui vise à l’autosuffisance. Le principe : faire cultiver les parcelles disponibles par les habitants, contribuant de cette façon à la réappropriation citoyenne de l’espace. Totnes en Angleterre, lieu où se crée le mouvement des villes en transition encourage les circuits courts, l'autosuffisance alimentaire énergétique et économique allant jusqu'à instaurer une monnaie locale. Des lieux d'expérimentations apparaissent en France comme à Albi où un vaste programme a été lancé.Renforcer les liens villes-campagnesLes nombreux scandales alimentaires comme la crise vache folle ou l'affaire de la viande de cheval, l'utilisation des pesticides questionnent les modes de production alimentaire et participent à l'envie grandissante des consommateurs de s'assurer de la traçabilité des produits et de manger mieux, bio, local et de saison. La crise économique fait bouger les mentalités et les pratiques évoluent. Les circuits-courts séduisent : Amap (association pour le maintien d'une agriculture paysanne), Ruche qui dit Oui ! (réseau de vente directe pour les produits locaux), nombreux sont ceux qui proposent des paniers pour la plupart bio où le consommateur peut commander des produits issus de différentes exploitations locales. Certaines cantines misent aussi sur le local et le bio comme à à Mouans-Sartoux, petite commune de moins de 10.000 habitants des Alpes-maritimes où des déjeuners 100 % bio sont servis aux enfants des trois restaurants scolaires. Et la municipalité s'est même lancée dans la production de ses propres légumes bio pour alimenter les cantines scolaires de la commune. Pour cela, elle a acquis en 2005, par voie de préemption, un ancien domaine agricole composé d’un terrain de 4ha.L'initiative menée dans cette commune est bel exemple de ce qui peut se faire en termes de politique agricole et alimentaire locale pour s’approcher d’une autonomie alimentaire. Mais cette échelle de territoire est-elle la réponse adéquate pour penser l’autosuffisance alimentaire ? « Selon moi, l'échelle d’efficience se situe autour du périmètre de la métropole sans pour autant garantir une autonomie totale, ce qui est sûrement une utopie », estime Jean-Noël Consales. « L'enjeu pour toutes les métropoles mondiales va consister à combiner une échelle de production à l'échelle métropolitaine avec une gouvernance qui va se faire au niveau régional. A cet égard, l'exemple marseillais est intéressant car l’essentiel de la production agricole réalisée par les producteurs au nord de la métropole Aix-Marseille est consommée à l'extérieur de ce territoire alors qu'elle pourrait approvisionner le sud densément peuplé ».L'agriculture urbaine est également un enjeu planétaire pour lutter contre la faim et atténuer l’insécurité alimentaire urbaine à l'heure où les espaces urbains sont de plus en saturés. Face à l'augmentation du nombre de migrants vers les centres urbains dans les années à venir liés aux catastrophes écologiques et aux conflits, il est fondamental de bâtir des villes plus résilientes. Et pour Jean-Noël Consales, « derrière cette notion d'autosuffisance, il y a aussi la démocratisation de la question de l'autonomie alimentaire d'une population et d'un territoire. Aussi, l'inclusion de cette forme de production en ville change la question alimentaire, fondamentale des modes de vie urbains. Elle permet une reconnexion et un questionnement face à la chose alimentaire ».Déborah AntoinatCrédit : Un potager signé Topager pour la brasserie Frame du Pullman Tour Eiffel. Crédit : Topager

2016-06-07
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A la Cité de l'architecture et du patrimoine, l'architecture vivante de Yona Friedman

A la Cité de l’architecture et du Patrimoine, une exposition rend hommage à l’architecte français d'origine hongroise Yona Friedman et souligne son apport décisif à la pratique architecturale contemporaine… Sans doute l’époque incline-t-elle à la redécouverte de Yona Friedman : à l’heure où l’on parle crise des migrants et architecture d’urgence, écologie, empowerment et économie du partage, où de jeunes collectifs pluridisciplinaires revendiquent son héritage et plaident pour une ville faite avec, sinon par ses usagers, l’architecte d’origine hongroise passe pour un visionnaire ayant su annoncer dès les années 1960 les mutations spatiales, sociales, culturelles et technologiques qui travaillent le monde contemporain.Optant pour un cheminement chronologique, l’exposition que lui consacre la Cité de l’architecture et du patrimoine sous la houlette de Caroline Cros bat en brèche son image d’architecte de papier et d’utopiste, pour souligner au contraire ce qu’il y a de vivant et de résolument actuel dans les notions d’ « architecture mobile », de « ville spatiale » et de « ville relationnelle ». L’exposition insiste particulièrement sur l’approche holistique mise en œuvre par Yona Friedman, sur sa propension à puiser dans les mathématiques et les sciences humaines pour mieux susciter l’improvisation et l’appropriation du projet architectural par les habitants (« L’architecte perd de son importance (ou il doit en perdre) pour laisser plus d’initiative aux habitants », écrit-il dans les années 1960). On découvre notamment comment il travailla en 1979-80 à la réalisation du Lycée Bergson à Angers, mais aussi sa manière de se saisir de la bande dessinée ou du numérique pour mieux communiquer ses idées. Parmi les « outils » ainsi conçus par Friedman, l’exposition propose au visiteur un « programme d’architecture », initiation en images à l’autoplanification.Infos pratiques :Yona Friedman, « Architecture mobile = architecture vivante » - Exposition du 11 mai au 7 novembre 2016Cité de l’architecture et du patrimoinePalais de Chaillot, 1 place du Trocadéro, Paris 16Métro : Trocadéro ou IenaCitedechaillot.fr #Yona Friedman

2016-05-19
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La place dans l'espace urbain, vers de nouveaux usages ?

Économique, politique, culturelle ou religieuse, la place remplit depuis l'Antiquité plusieurs fonctions dans l'espace public. Il s'agit d'un lieu de promenade, d'un espace de circulation, de sociabilité, d'un lieu privilégié pour les discussions, rassemblements et manifestations. Le mouvement Nuit Debout en est une illustration intéressante, transformant la Place de la République à Paris et d'autres places en France en autant de foyers de luttes sociales, politiques et écologiques. A Paris toujours, sept grandes places vont être rénovées pour créer des espaces de vie plus vivants et durables. L'occasion de nous interroger sur le rôle et les usages de la place dans l'espace urbain.Les luttes sont dans la placeL'occupation d'espaces, et tout particulièrement de places publiques, constitue l'un des points communs aux mouvements civiques récents, des Indignés aux printemps arabes. Après la Plaza del Sol en Espagne, la Place Tahrir au Caire ou la place Taksim à Istanbul, la Place de la République à Paris s'affiche depuis le 31 mars 2016 comme le lieu d'un nouveau mouvement, Nuit Debout, qui dépasse aujourd'hui l'opposition initiale à la loi travail El Khomri. « Le 31 mars 2016, après la manifestation, on ne rentre pas chez nous, on occupe une place ! » annonce Nuit Debout dans son communiqué de presse. Depuis, le mouvement se poursuit. Une quarantaine de « commissions » (logement, économie, Grève générale, Université populaire, Féministe, Anti-spécistes, Santé, ect.) se tiennent sur la Place de la République. Depuis le 6 avril, la Commission Climat Écologie est organisée chaque jour, de 16 à 18 heures. Banderoles, affiches, Manifeste imprimé sur des feuilles A4 et collé sur un mur, table bricolée pour faire office de bureau d'accueil sont là pour marquer l'occupation des lieux.« Occuper la place permet d'exprimer notre mécontentement, de dire au système en place que maintenant il y a en ras-le-bol. Pour nous, c'est très important de conserver notre emplacement », explique David, un jeune trentenaire au chômage qui s'est engagé pour utiliser son temps efficacement. « Chaque jour, près de 30 à 40 personnes se retrouvent pour débattre autour des thèmes de l'écologie. On essaye d'organiser des actions le week-end comme des ateliers de récupération, une grainothèque, du jardinage. Le but : sensibiliser le plus grand nombre mais surtout faire converger les luttes. C’est cela la plus-value de Nuit Debout ». Sur le Manifeste, les revendications vont en faveur de la sortie du nucléaire et de la transition énergétique, du développement d'une agriculture paysanne, de la lutte contre obsolescence programmée, de la « reconversion des énergies inutiles et polluantes ». Aujourd'hui, les solutions proposées restent à l'état de débat, de parole libre, car l'objectif n'est pas de solliciter les pouvoirs publics. « La question politique n’est pas abordée et le mouvement entend rester citoyen », rappelle David.[caption id="attachment_2899" align="alignright" width="300"]

Nuit, Debout Place de la République, Paris, le 19 avril 2019; manifeste de la commission Climat et Écologie. Crédit : D.A

Nuit, Debout Place de la République, Paris, le 19 avril 2019; manifeste de la commission Climat et Écologie. Crédit : D.A[/caption][caption id="attachment_2900" align="alignleft" width="300"]

Nuit Debout, Place de la république, Paris, le 19 avril 2016; stand commission Climat et Écologie. Crédit : D.A

Nuit Debout, Place de la république, Paris, le 19 avril 2016; stand commission Climat et Écologie. Crédit : D.A[/caption]La place comme espace social et politiquePour les acteurs de Nuit Debout, "Répu" se conçoit d'abord comme un lieu d'expérimentation politique et comme une agora. Depuis sa métamorphose en 2013, ce point de rassemblement historique des manifestations parisiennes est devenu un espace public d'autant plus vivant, d'autant plus ouvert à une grande diversité d’usages, que la place de la voiture y a été singulièrement réduite. En mars dernier, une série de tables-rondes intitulée « EN PLACES ! Exploration sensible de la place publique » était organisée sur cette même place par les étudiant(e)s du Master Projets culturels dans l'espace public (Paris 1) sous la houlette de Pascal Le Brun-Cordier, directeur de projets culturels et responsable de la formation. Pour ce spécialiste de l'art dans l'espace public, « la place est par excellence l’espace public de la rencontre, du rassemblement, du commun, à l’exception cela dit de la place-carrefour conçue pour la circulation automobile. Parfois, la place se transforme en lieu du possible, ouvert à l’événement, au sens philosophique de « ce qui advient ». C’est ce qui se produit en ce printemps 2016 place de la République avec la Nuit Debout. Sans doute l’aménagement de la place peut-il le faciliter : c’est un vaste plateau ouvert, non saturé, dégagé, avec de larges perspectives. Un espace public facilement appropriable, disponible pour de multiples usages ».De nouveaux usages demain ?Appropriables, les places publiques contemporaines le seraient-elles à condition que ce soit pour des usages sportifs, culturels ou festifs ? La défiance à l'égard d'usages trop explicitement politiques expliquerait la remarque d'Anne Hidalgo à propos du mouvement Nuit debout, accusé de "privatiser l'espace public" alors que ses tenants s'efforcent au contraire d'y construire du commun. Ainsi, le programme “Réinventons nos places” lancé en juin 2015 par la maire de Paris vise surtout à amorcer la transition vers une ville durable et (ré)créative. Après la récente rénovation de la Place de la République, cet appel à projets vise à rénover sept nouvelles places. Bastille, Fêtes, Gambetta, Madeleine, Italie, Nation, Panthéon seront ainsi réaménagées à l'issue des travaux prévus sur la période 2017-2019. Les objectifs affichés par la Mairie de Paris : apaiser l’espace public, rééquilibrer les usages au profit des piétons et des circulations douces, valoriser les espaces naturels, imaginer de nouveaux usages tels que les activités sportives et culturelles temporaires, proposer du mobilier urbain « recyclé, fixe et mobile »… Les places parisiennes rénovées de demain s'attacheront à maîtriser les impacts générés par l'espace public (énergie, déchet, eau, mobilier en réemploi) et proposer des espaces plantés appropriables (espaces de jeux, repos, jardinage).[caption id="attachment_2897" align="alignright" width="300"]

Nuit Debout. Place de la République, Paris, le 18 avril 2016. crédit : D.A

Nuit Debout. Place de la République, Paris, le 18 avril 2016. crédit : D.A[/caption]Ce programme, réalisé en concertation avec les usagers, habitants et collectifs n'en ouvre pas moins vers des espaces de vie véritablement publics, disponibles et appropriables. « L’espace public n’est pas uniquement produit par l’architecture et par l’urbanisme, estime Pascal Le Brun-Cordier. C’est aussi une situation que la création artistique a la capacité d’activer. En « greffant » l’art dans la ville, on peut ainsi en proposer d’autres aménagements physiques ou symboliques, poétiques ou politiques, d’autres manières de la voir et de la vivre. Ces nouveaux "partages du sensible », même s’ils sont temporaires, ont des effets d’oxygénation politique. »Une gageure en situation d’État d'urgence, alors même que l’État vient d'annoncer son intention de le prolonger jusqu'à la fin de l'Euro 2016.

2016-04-25
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Avec X/tnt, un Code de la Dé-conduite pour réinventer nos usages de l'espace public

Que peut-on faire dans l’espace public ? Depuis deux ans, le code de la Déconduite de la compagnie X/tnt explore les lois et règlements qui régissent nos habitus urbains pour mieux engager les citadins à connaître leurs droits et s’approprier la ville…Est-il légal de pique-niquer sur un rond-point ? De faire sa lessive dans une fontaine ? D’organiser un karaoké sur la voie publique ? En collaboration avec juristes et étudiants (notamment ceux du FAI-AR à Marseille et du Master droit et création artistique à Aix-en-Provence), la compagnie X/tnt répond méthodiquement à ce genre de questions. Depuis 2014, de conférences en workshops et en festivals, elle élabore ainsi pas à pas un « code de la Déconduite » fondé sur un protocole rigoureux. Chaque interrogation soulevée est ainsi formulée par écrit et décrite aussi précisément que possible, publiée et validée sur un wiki avant d’être analysée par des juristes, puis éventuellement « performée », si la loi le permet, au gré d’ « actions » spectacles. « C’est très ludique, et on rit beaucoup », s’enthousiasme Antonia Taddei, dramaturge et cofondatrice de la compagnie X/tnt avec Ludovic Nobileau.Pourtant, derrière le potache des questions qu’il soulève (et justement en vertu de ce potache mobilisateur), le code de la Déconduite vise rien moins que d’engager les citadins à mieux connaître les règles qui régissent leurs comportements dans l’espace public. « Nul n’est censé ignorer la loi, rappelle Antonia Taddei, mais une telle entreprise est devenue impossible, même pour un professionnel. Au départ, on voulait faire de ce code un outil d’auto-défense. Car les policiers eux-mêmes ignorent parfois la loi ou la sur-interprètent d'une façon liberticide". » En croisant création artistique en espace public et droit, X/tnt entend ainsi montrer que ce dernier n’est pas le pré carré de quelques spécialistes, mais une matière qui gagne à être appréhendée par tous. « On voit la loi comme forcément restrictive, comme un régime de sanctions et non comme un contrat social et le fondement de notre vie sociale. L’idée du code est d’offrir une autre vision du droit et une autre façon de l’interpréter. » Pour la compagnie, la capacité des citoyens, des juristes, des journalistes ou des artistes à s’emparer du droit est un enjeu de démocratie – a fortiori dans un contexte d’état d’urgence et de surveillance généralisée. D’où le qualificatif « citoyen » volontiers accolé au code de la Déconduite : « Notre ignorance de la loi contribue à maintenir des systèmes finalement peu démocratiques, pointe Antonia Taddei. Il faut renforcer les contre-pouvoirs et offrir une vraie indépendance aux citoyens, mais aussi aux artistes, aux scientifiques, aux historiens, aux journalistes. »Au vu d’un tel programme, on est tenté de placer X/tnt dans une lignée qui irait de la désobéissance civile de Thoreau au théâtre guérilla et autres formes de résistance culturelle. L’acronyme de la compagnie, d’abord nommée « théâtre national terroriste » à sa création en 1992, avant d’être débaptisée (doù le X, comme « ex ») après le 11 septembre, semble accréditer une telle filiation. Sauf que : toutes les actions proposées dans le code de la Déconduite sont légales. Et quand elles ne le sont pas, une équipe de juristes a pour charge d’évaluer avec précision le risque encouru : « Tout le monde n’est pas prêt à aller en prison ! rappelle Antonia Taddei. C’est pourquoi on s’amuse à trouver des idées d’action qui sont sans risque, à l’inverse de bien des activistes. Si on était Thoreau et qu’on veuille comme lui s’opposer à la guerre en refusant de payer l’impôt, il faudrait trouver une façon légale de le faire. » Mais une action légale est-elle pour autant possible ? C’est justement l’un des attraits du Code de la Déconduite que de pointer l’écart entre ce que dit la loi et les règles informelles qui brident nos comportements dans l’espace public : « nos usages de la ville sont surtout régis par l’auto-censure, » explique Antonia. Et d’ajouter : « en un an, les étudiants en Droit qui ont participé au code se sont donné des libertés qu’ils ne seraient pas accordées avant, alors même qu’ils connaissent la loi. Explorer la limite entre possible et légal permet ainsi de faire bouger les lignes, ne serait-ce qu’en mettant au jour les irrégularités, voire l’illégalité, de ceux qui nous gouvernent et nous administrent. « Ça a été une découverte du projet, note Antonia Taddei. Au départ, on voulait connaître la loi. Aujourd’hui on cherche à la faire évoluer. » Pour amener les citoyens à s’engager dans cette voie, des écoles de déconduite devraient prochainement voir le jour sur le modèle des auto-écoles. On pourra ainsi tester sa connaissance des lois et pourquoi pas se voir attribuer un certificat de bonne dé-conduite…

2016-05-09
écrit par
Nicolas Buchoud
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