La grève des éboueurs alerte sur l’augmentation du volume des déchets. Il y a urgence non seulement à adopter la stratégie zéro déchets mais aussi à appliquer le principe du pollueur payeur. Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci.
Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourriture et de stabilité de la biodiversité. Ceci peut être en gras. Leur but peut inclure le développement de cultures biorégionales contemporaines capables de célébrer la continuité de la vie où ils vivent, et de nouvelles formes de participations inter-régionales avec d’autres cultures basées sur notre appartenance mutuelle, en tant qu’espèce, à la biosphère.
Transiter vers une société réhabitante, toutefois, requiert des changements fondamentaux dans la direction prise par les actuels systèmes économiques, politiques et sociaux.
« Les réhabitants veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourriture et de stabilité.
Transiter vers une société réhabitante, toutefois, requiert des changements fondamentaux dans la direction prise par les actuels systèmes économiques, politiques et sociaux.
Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales.
Transiter vers une société réhabitante, toutefois, requiert des changements fondamentaux dans la direction prise par les actuels systèmes économiques, politiques et sociaux.
Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci.
« Les réhabitants veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales »
Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ :
Ici une partie du texte en gras.
Des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourriture et de stabilité de la biodiversité. Leur but peut inclure le développement de cultures biorégionales contemporaines capables de célébrer la continuité de la vie où ils vivent, et de nouvelles formes de participations inter-régionales avec d’autres cultures basées sur notre appartenance mutuelle, en tant qu’espèce, à la biosphère.
Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourriture et de stabilité de la biodiversité.
Les réhabitants sont aussi différents des envahisseurs que ceux-ci ne l’étaient des habitants originels. Ils veulent se fondre dans le lieu, ce qui requiert une préservation de celui-ci. Leurs objectifs les plus fondamentaux sont de restaurer et de conserver les bassins-versants, la couche arable de la terre et les espèces locales : des éléments absolument nécessaires à une existence in situ parce qu’ils déterminent les conditions essentielles en matière d’eau, de nourriture et de stabilité de la biodiversité.
La crise des gilets jaunes a mis en lumière l’impact des choix résidentiels des Français sur leur mobilité. Pour devenir propriétaires de leur logement, nombre de ménages, surtout les plus modestes, sont contraints à l’éloignement des bassins d’emploi, et particulièrement des métropoles où se concentrent les activités.Ce choix est en partie lié à un idéal : celui de posséder une maison individuelle avec jardin (ce type de logement est plébiscité par 3/4 des Français). Mais il tient aussi à une volonté de troquer le versement d’un loyer contre la constitution d’un capital mobilisable en cas de revente, et transmissible à ses descendants. L’accession fait en somme figure d’assurance à terme contre les aléas de la vie. D’autant plus que les mutations de l’emploi et la récurrence des crises économiques rend l’avenir incertain pour les classes moyennes.
Pourtant, les ménages qui font le choix de l’accession au risque de l’éloignement se heurtent bientôt à un écueil de taille : les dépenses liées à la mobilité. La corrélation entre situation du logement et contraintes mobilitaires est évidente. Ainsi, le taux d’équipement en véhicules à moteurs augmente dès qu’on s’éloigne des centres urbains. Selon les sources du Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) citées par l’INSEE, presque tous les ménages habitant les zones rurales ou les zones périurbaines possèdent un véhicule. D’après le CCFA, en région parisienne, 60 % des ménages sont motorisés alors que dans les autres agglomérations françaises, les taux de motorisation sont proches de 80 %.De plus, être propriétaire d’une maison isolée implique souvent d’avoir deux véhicules. De quoi renchérir considérablement les charges de mobilité, surtout dans un contexte où l’emploi tend à s’éloigner toujours plus. On comprend mieux dès lors qu’une hausse du prix du carburant puisse fragiliser certains ménages. Non seulement ces derniers pâtissent de l’éloignement des centres urbains, mais ils n’ont aucun moyen de se soustraire à la nécessité de posséder une voiture, sinon deux.Au moment de l’acquisition d’un logement, on anticipe rarement les charges liées au transport. D’autant moins qu'elles varient en fonction de paramètres difficiles à prévoir : fluctuations des cours du brut, évolutions règlementaires et technologiques, taxation, changement de situation professionnelle, etc. Sans compter que les agents et promoteurs immobiliers n’ont aucun intérêt à alerter les futurs acquéreurs sur ce point.
Cette évaluation est pourtant déterminante. A ce titre, elle devrait être proposée à tous les candidats à l’accession pendant l’étape de commercialisation. De même que le diagnostic de performance énergétique, obligatoire depuis 2006, offre d’évaluer les futures dépenses de chauffage et d’électricité, de même un « diagnostic de mobilité » personnalisé pourrait permettre d’anticiper au moins en partie les dépenses contraintes de mobilité.Compte tenu des nombreux critères à prendre en considération et de leur évolution possible, celui-ci pourrait être calculé en fonction de la situation familiale et professionnelle des futurs acquéreurs, mais aussi de la situation plus globale du territoire où se situe le bien à acquérir (taux de chômage, bassins d’emplois, etc.). Il pourrait être exprimé en pourcentage de remboursement ou de loyer.
Une telle mesure associe nécessairement les élus locaux. La mise en œuvre d’un diagnostic de mobilité pourrait ainsi s’adosser à une évolution des PLU pour une meilleure inclusion des transports. L’obtention d’un permis de construire pourrait ainsi s’accompagner d’un « permis de mobilité ». Celui-ci serait éventuellement associé à un certain nombre d’obligations pour le maître d’ouvrage. Et notamment celle de fournir avec le logement des solutions de mobilité durables et économes : autopartage, covoiturage, achat d’un vélo à assistance électrique, etc.Les contrevenants à ces obligations réglementaires se verraient alors appliquer une taxe, dont le produit serait affecté à la transition mobilitaire. L'argent collecté viendrait ainsi financer le développement de transports collectifs à la demande, l'aménagement de pistes cyclables et diverses innovations. D’une telle mesure, on peut escompter un double bénéfice. Ce serait d’abord une manière de limiter le mitage pavillonnaire et d’encourager les acteurs de l’aménagement et de la construction à opter pour la densité et la proximité. Surtout, la création d'un "permis de mobilité"offrirait de libérer l’initiative (publique, mais aussi privée). Elle inciterait sans nul doute à la mise en œuvre d’expérimentations fécondes dans des espaces périphériques, dont le potentiel en matière de transition énergétique reste à ce jour sous-estimé…
Longtemps structurée autour de l’opposition ville/campagne, la production agricole se conçoit désormais comme un fait urbain – témoin l’essor des jardins partagés, fermes verticales et mouvements locavores. En 2008, ce désir de concilier vie en ville et production alimentaire donnait naissance à Re :farm the city .
On doit la genèse de ce projet, qui mêle art, agriculture et open source, à un graphiste portugais : Hernani Dias. Venu s’installé à Barcelone, le jeune homme décide un jour de faire pousser des légumes dans son appartement. Mais il part en vacances, et à son retour, tous les végétaux ont péri faute de soins. Hernani Dias décide alors de créer un système d’arrosage qui ne se déclenche pas automatiquement, mais lorsqu’il détecte, via un ensemble de capteurs, que la plante a besoin d’eau. Connecté à Internet, le système peut être contrôlé à distance.
Face au succès de son dispositif, Hernani Dias décide de créer un collectif informel au sein duquel se partageraient technologies et savoir-faire. Depuis, Re :farm the city a essaimé dans une petite dizaine de villes à travers le monde, dont Paris. Son ambition : proposer des outils software et hardware en open source à tous ceux qui souhaiteraient créer et gérer à distance de mini-fermes urbaines : systèmes d’arrosages, épouvantails, composts...
Bien sûr, la protection de l’environnement est l’un des piliers du projet, qui privilégie matériaux trouvés et recyclés, encourage à la production locale et à l’ensemencement de végétaux vernaculaires. Les fermiers de Re :Farm n’en investissent pas moins des modes de production résolument contemporains, tels que l’hydroponie. Surtout, ils sont friands de technologies récentes, et ont d’emblée ajouté aux outils traditionnels du jardinier l’Arduino, ce circuit imprimé distribué sous licence Creative Commons, dont raffole tout hacklab.
De fait, l’enjeu de Re :farm the city n’est pas tant de reverdir la ville que de bâtir de nouvelles communautés dont les valeurs et l’organisation doivent beaucoup à l’éthique « hacker » : collaboration et coopération, mise en commun des données, circulation libre des savoirs… C’est d’ailleurs pourquoi les fermiers qui nourrissent le projet se réclament du DIT (do-it-together) plutôt que du DIY (Do-it-yourself). A rebours de l’approche environnementaliste à quoi se résume souvent l’écologie, Re :farm the City conçoit d’abord celle-ci comme une autre façon de vivre ensemble et de partager les ressources. Bref, pour ces fermiers bidouilleurs, une ferme urbaine, c’est avant tout une expérience du partage et de l’en commun…
La dernière crise financière a brutalement mis en lumière les faiblesses structurelles de notre système bancaire et souligné quelques-uns de ses travers : concentration de la masse monétaire dans les mains d’une minorité (c’est l’effet Pareto), spéculation, etc.
Comme dans un jeu de Monopoly, où le nombre de billets disponible est limité et crée un cadre de jeu fondé sur la compétition, le système bancaire, qui a le monopole de l’émission de la monnaie, crée la rareté. Ainsi que l’écrit Bernard Lietaer, ancien artisan de l’euro et spécialiste des monnaies complémentaires, « ces monnaies sont conçues pour stimuler la compétition, plutôt que la collaboration entre les utilisateurs. La monnaie est aussi le moteur sous-jacent de la croissance sans fin qui caractérise les sociétés industrielles. »
Dans un contexte de crise comme celle que nous traversons, la rareté de l’argent est d’autant plus préjudiciable à l’échange de biens et de services que les banques, qui contrôlent le crédit, adoptent alors une position de repli. Or, quand on limite l’accès au prêt, c’est toute la machine qui se grippe : l’argent ne circule plus, l’activité économique en souffre et le chômage augmente.
Si la crise est, comme beaucoup le suggèrent, consubstantielle à notre système bancaire, si elle résulte d’un problème structurel, il semble alors que nous soyons condamnés à aller de krach en récession… L’histoire économique des dernières décennies l’illustre largement : « bien que la crise actuelle soit la plus importante, ce n’est pas la première, écrit Bernard Lietaer. La Banque mondiale a identifié pas moins de 96 crises bancaires et 176 crises monétaires pendant les 25 années qui ont suivi la décision du président Nixon d’introduire le mécanisme de l’échange flottant au début des années 1970. » Pourtant, selon Lietaer, le mal n’est pas incurable. Pour assurer la viabilité du système, il suffirait, explique-t-il, de diversifier nos monnaies et nos institutions monétaires, et d’en introduire de nouvelles « destinées spécifiquement à accroître la disponibilité de l’argent dans sa fonction première de moyen d’échange, plutôt qu’en tant qu’objet d’épargne ou de spéculation. »
De fait, à la faveur de la crise, certains pans de l’économie ont vu se multiplier au cours des dernières années ce qu’on appelle diversement « monnaies complémentaires » ou « monnaies sociales ». Soit des moyens d’échange qui, loin de substituer aux monnaies conventionnelles, viennent les compléter au besoin pour « doper » certains secteurs économiques… L’exemple le plus célèbre est celui du Sol. Cette unité de compte est utilisée par des structures (fondations d’entreprises, associations, coopératives, mutuelles, collectivités territoriales…) engagées dans l’économie sociale et solidaire. Son fonctionnement ressemble à celui des cartes de fidélité : tout achat dans une structure du réseau SOL (chez Artisans du monde, à la Biocoop, etc.) permet d’obtenir des unités qui sont créditées sur une carte à puces. Celle-ci permet alors de payer ou d’échanger tout ou partie des produits ou services proposés par les membres du réseau, ou de soutenir une cause ou un projet social. Et parce qu’il est destiné à stimuler entre utilisateurs l’échange de biens et services « responsables », le Sol est une « monnaie fondante » : il perd de sa valeur s’il ne circule pas. Une façon de décourager l’épargne et la spéculation, et de s’assurer que la monnaie créée ne perdra pas sa fonction première : l’échange…
Aussi les monnaies complémentaires sont-elles particulièrement intéressantes en cas de crise. C’est d’ailleurs dans des contextes sinistrés (l'Argentine de la fin du XIXe siècle, les années 1930) que les premières d’entre elles sont nées. Destinées à stimuler l’activité économique et les échanges de biens et marchandises en période de pénurie monétaire, elles permettent aujourd’hui de doper la « consommation responsable » et solidaire. C’est le cas, au Japon, des Fureai Kippu, une monnaie créée en 1995 avec succès pour stimuler l’offre de services aux personnes âgées…
Pour Jean-François Noubel, pionnier du développement d’Internet en France et chercheur en intelligence collective, l’essor des monnaies complémentaires n’est pourtant qu’une phase de transition. Il parie que le système monétaire est sur le point de vivre une (r)évolution comparable à celle des médias : d’abord régaliens, contrôlés par l’Etat, ces derniers sont devenus citoyens, puis collaboratifs (avec le web 2.0, chacun est désormais son propre média). À rebours du système actuel, fondé sur le monopole bancaire, il prédit l’avènement à l’ère des réseaux de ce qu’il nomme des « constellations monétaires » : « nous verrons les monnaies se multiplier et leurs usages se diversifier, explique-t-il. Pour l’essentiel, ces monnaies seront digitales, car celles-ci offrent plus de souplesse que les monnaies scripturales, et sont plus faciles à gérer et contrôler par le collectif. »
Alors que les monnaies complémentaires viennent pallier les déficiences des monnaies régaliennes, les monnaies « libres » (comme on parle de logiciel libre) invitent quant à elles à changer de paradigme monétaire. Aux principes de réciprocité et de symétrie qui régissent actuellement l’échange d’argent, elles nous proposent d’inventer d’autres manières de partager et construire la richesse. Leur fonction n’est pas seulement de créer de la valeur, mais de déterminer ensemble ce qui a de la valeur.
Bien sûr, certaines de ces monnaies auraient alors pour fonction de favoriser l’échange de biens et de services. Mais, rappelle Noubel, « il ne faut pas restreindre les monnaies à leur fonction d’échange. Elles peuvent également servir à mesurer un capital social ». Prises dans une constellation monétaire, elles permettraient ainsi d’instaurer une relation de confiance (ou fiduciaire) nécessaire à tout échange monétaire. Du reste, ces unités de mesure sont déjà une réalité. Ce sont vos étoiles sur eBay, vos notes sur tel site de location entre particuliers, etc. Ces évaluations déterminent les échanges et les conditionnent : un vendeur mal noté sur eBay voit ses chances de conclure une transaction diminuer…
Pourtant, si des plates-formes web (telles que http://flowplace.org) permettent déjà de coordonner des projets affranchis du système monétaire conventionnel, si des protocoles informatiques sont en cours d’élaboration pour favoriser la création et l’échange de monnaies libres, personne ne peut prédire aujourd’hui ce que seront ces dernières. Et pour cause : non-centralisées, elles n’auront d’autre règle que la souveraineté des usagers et leur capacité à inventer eux-mêmes leurs propres règles.
Tout comme le développement du Web est porteur de profondes mutations économiques et culturelles, les monnaies libres, si elles se développent, modifieront très certainement notre conception de la richesse. « Donner aux citoyens le contrôle de la monnaie, passer des monnaies rares aux monnaies libres, c'est faire évoluer tout le contrat social », explique Jean-François Noubel. L’avènement des monnaies libres équivaudrait ainsi à une véritable révolution des consciences : à l’intelligence collective pyramidale qui constitue aujourd’hui notre modèle social, se substituerait alors une intelligence collective globale et rhizomique.
À l'heure où les notions de tourisme écolo ou solidaire se développent, quel est l'impact réel du premier secteur économique mondial sur l'environnement ?
L'année prochaine, on aura passé le milliard ! Le milliard de touristes dans le monde sur un an, selon les prévisions de l'Organisation Mondial du Tourisme (OMT). En 2007, l'OMT avait déjà recensé 903 millions de touristes, soit une croissance de 6,2 % par rapport à l'année précédente. Avec 685 milliards de dollars par an, ce secteur représente 12 % du PIB mondial. Pourtant, il n'est responsable que de 5 % des émissions globales de gaz à effet de serre.
Loin donc des 27 % du transport ou des 25 % du secteur de la construction. Pourquoi dès lors s'intéresser à ce secteur ? Car l'on ne passe pas de 25 millions de touristes dans le monde en 1950 à un milliard 60 ans plus tard sans conséquence sur l'environnement. Et c'est justement cette augmentation constante du nombre de touristes depuis près de 60 ans qui apparaît préoccupante pour l'avenir. Chiffre symbolique, le tourisme représente 60 % du trafic aérien international. En matière de pollution, un trajet Paris / New York émet la même quantité de CO2 que celle produite par un habitant en six mois, soit 2436 kg de CO2. Or, on sait que pour stabiliser la concentration en CO2 dans l'atmosphère, chaque habitant devrait se limiter à 500 kg de CO2 émis par an.
On est donc loin du compte. Hormis les impacts environnementaux liés aux déplacements touristiques, le tourisme est aussi préoccupant quand à son impact lors du séjour. On pense notamment à l'utilisation d'équipements de tourisme et de loisir (ports de plaisance, remontées mécaniques) et à la construction d'hébergements touristiques (résidences secondaires, hôtels, campings). Enfin, la forte densité de population sur les lieux de vacances génère des pressions sur la ressource en eau et les milieux naturels.
En 2004 l'IFEN (L'institut français de l'environnement) a publié une étude comparative des émissions de carbone émises par plusieurs types de vacances. Les données ont été obtenues en calculant les kilogrammes équivalant carbone d'une famille composée de quatre personnes sur une durée de quinze jours. Au rang des vacances les plus "écolos", la randonnée à vélo (qui comprend l'aller-retour en train pour se rendre sur le lieu de vacances) remporte la palme avec 46 kg de CO2 émis pour toute la famille.
Dans le même genre, le camping et le long séjour dans une maison ancienne ne sont pas loin avec respectivement 76 et 89 kg de CO2 émis sur les deux semaines. On passe la barre des 100 kg avec les vacances d'été en location (124) ou en caravane (126). Des chiffres qui restent plutôt raisonnables comparé aux vacances d'été en résidence secondaire (264) et aux quinze jours de sports d'hiver (320), pour lesquels le chauffage fait grimper le bilan. Et comme cité précédemment, on atteint les sommets pour tout déplacement en avion. Ils vous en "coûtera" ainsi pas moins de 1008 kg de CO2 pour quinze jours de vacances au Maroc.
Cette année, les professionnels du tourisme ont annoncé que la crise obligerait davantage les français à visiter la France. Un mal pour un bien en quelque sorte.
Le chauffage constitue le premier poste de consommation d’énergie domestique : en 2004, il représentait 72% de l’énergie consommée au sein du logement. Avant d’entreprendre les travaux d’isolation nécessaires à une meilleure efficacité du chauffage, quelques gestes devraient vous aider à baisser significativement votre facture énergétique : - Maintenez une température de 19°C dans les pièces communes et 16°C dans les chambres : 1 degré de moins, c’est 7% d’énergie économisée. - En hiver, fermez rideaux et volets pendant la nuit. Vous pourrez éviter jusqu’à 50% de pertes de chaleur. - Installez un thermostat d’ambiance : non seulement vous gagnerez en confort, mais vous économiserez 10% d’énergie en moyenne.
Deuxième poste énergétique au sein du logement : l’eau chaude (11%). Là aussi, quelques gestes simples vous permettront de coupler économies d’énergie et meilleure gestion de l’eau. - Prendre une douche plutôt qu’un bain, c’est diviser par deux sa consommation d’énergie sur ce poste. - Abaissez la température du chauffe-eau plutôt que de la mitiger au robinet. Attention toutefois : en-deçà de 60°C, risquent de se développer des micro-organismes. - En une minute, un robinet peut laisser s’écouler 12 litres d’eau (chaude ou froide). Ne laissez pas couler l’eau inutilement !
Eclairage et appareils électroménagers représentent 11% de l’énergie consommée au sein du logement. Voici comment optimiser ces usages dits « captifs » de l’électricité :